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Processus de traitement des plaintes

Le protecteur national de l’élève est responsable de l’application de la procédure de traitement des plaintes et des signalements dans le milieu scolaire québécois.

Dans le cadre de cette procédure nationale et uniformisée, il peut compter sur la présence, partout au Québec, de protecteurs régionaux de l’élève. Ensemble, ils veillent à faire respecter les droits des élèves et de leurs parents et contribuent ainsi à l’amélioration continue des services offerts dans le réseau de l’éducation.

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Porter plainte

En cas d’insatisfaction au sujet des services scolaires qu’ils ont reçus, qu’ils reçoivent, qu’ils auraient dû recevoir ou qu’ils requièrent, un élève ou ses parents peuvent formuler une plainte selon une procédure comportant au plus trois étapes :

Étape 1 – Personne directement concernée ou supérieur immédiat de la personne
  • Pour dĂ©poser une plainte, l’élève ou son parent s’adresse tout d’abord Ă  la personne directement concernĂ©e ou Ă  son supĂ©rieur immĂ©diat.
  • La plainte peut ĂŞtre verbale, mais il est prĂ©fĂ©rable de la faire par Ă©crit.
  • La personne qui reçoit la plainte a un dĂ©lai de 10 jours ouvrables pour y rĂ©pondre.
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Étape 2 – responsable du traitement des plaintes
  • Si l’élève ou son parent demeure insatisfait du traitement de leur plainte ou si le dĂ©lai de 10 jours ouvrables est dĂ©passĂ©, il peut ensuite s’adresser au responsable du traitement des plaintes de la commission scolaire.
  • La plainte peut ĂŞtre verbale, mais il est prĂ©fĂ©rable de la faire par Ă©crit.
  • Le responsable du traitement des plaintes dispose d’un dĂ©lai de 15 jours ouvrables pour y rĂ©pondre

Responsable du traitement des plaintes de la Commission scolaire Lester-B.-Pearson 

Andréanne Bertrand
514-422-3000 poste 30370        co@lbpsb.qc.ca
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Étape 3 – protecteur régional de l’élève
Si l’élève ou son parent est toujours insatisfait du traitement de sa plainte, ou si le délai de 15 jours ouvrables est dépassé, il peut communiquer avec le protecteur régional de l’élève de sa région. Celui-ci assistera l’élève ou son parent dans la formulation écrite de sa plainte. L’élève ou son parent peut choisir le mode de communication qui lui convient le mieux.The student or their parent may choose the form of communication that best suits them among the following:

Appeler ou envoyer un SMS 1-833-420-5233           plaintes-pne@pne.gouv.qc.ca
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  • Le protecteur rĂ©gional de l’élève dispose de 20 jours ouvrables pour examiner la plainte et Ă©mettre ses conclusions. S’il juge la plainte fondĂ©e, il pourra formuler des recommandations Ă  la commission scolaire.
  • Avant leur transmission, les conclusions sont cependant examinĂ©es par le Protecteur national de l’élève, qui dispose pour sa part d’un dĂ©lai maximal de 5 jours ouvrables pour dĂ©cider d’examiner lui-mĂŞme la plainte. Dans cette Ă©ventualitĂ©, il dispose alors de 10 jours ouvrables pour en terminer l’examen et substituer, au besoin, ses conclusions ou ses recommandations Ă  celles du protecteur rĂ©gional de l’élève.
  • Le protecteur rĂ©gional de l’élève informe ensuite la personne plaignante et la commission scolaire des conclusions, ainsi que des recommandations s’il y a lieu.
  • La commission scolaire a 10 jours ouvrables pour informer la personne plaignante et le protecteur rĂ©gional de l’élève des suites qu’il entend donner aux conclusions et aux recommandations et, le cas Ă©chĂ©ant, les motifs justifiant son refus d’y donner suite
  • Ă€ noter qu’en situation d’acte de violence Ă  caractère sexuel, un Ă©lève ou l’un de ses parents peut s’adresser directement au protecteur rĂ©gional de l’élève s’il le souhaite.
Complain process

Ă€ noter qu’un protecteur rĂ©gional de l’Ă©lève pourra examiner une plainte sans que les deux premières Ă©tapes n’aient Ă©tĂ© franchies, si :

  1. Il est d’avis que le respect de ces Ă©tapes n’est pas susceptible de corriger adĂ©quatement la situation ou que le dĂ©lai de traitement de la plainte aux Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes rend l’intervention du protecteur rĂ©gional de l’Ă©lève inutile;
  2. La plainte concerne un acte de violence à caractère sexuel.

** Le protecteur rĂ©gional de l’élève aura 20 jours ouvrables pour terminer l’examen de la plainte et dĂ©terminer les conclusions. Le protecteur national de l’élève aura quant Ă  lui 5 jours ouvrables pour informer le protecteur rĂ©gional de l’élève de son intention d’examiner la plainte. S’il dĂ©cidait d’examiner la plainte, il aura alors 10 jours ouvrables pour en terminer l’examen et substituer, s’il le juge opportun, ses conclusions ou ses recommandations Ă  celles du protecteur rĂ©gional de l’élève.

Faire un signalement

Un signalement, qui peut être fait par toute personne, n’est possible qu’en situation d’acte de violence à caractère sexuel[1] commis à l’endroit d’un élève qui fréquente un établissement d’enseignement.

Un tel signalement est effectué directement au protecteur régional de l’élève

sans avoir à passer par les deux premières étapes du processus, par :

  • une enseignante ou un enseignant
  • une professionnelle ou un professionnel Ĺ“uvrant en milieu scolaire
  • une employĂ©e ou un employĂ© membre de la direction d’un Ă©tablissement d’enseignement
  • un autre Ă©lève ou l’un de ses parents
  • etc.

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux :

  • Les signalements sont traitĂ©s de façon urgente. La confidentialitĂ© des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est prĂ©servĂ©e, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur rĂ©gional de l’élève communique l’identitĂ© de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.
  • Le protecteur rĂ©gional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence Ă  caractère sexuel de sa propre initiative.
[1] La violence à caractère sexuel est : « toute forme de violence commise par le biais de pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont l’agression sexuelle. Cette notion s’entend également de toute autre inconduite qui se manifeste notamment par des gestes, paroles, comportements ou attitudes à connotation sexuelle non désirés, incluant celle relative aux diversités sexuelles ou de genre, exprimés directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique. » Pour de plus amples renseignements sur les actes de violence à caractère sexuel, vous pouvez consulter la page du gouvernement du Québec sur les .

Protection contre les représailles

ł˘˛ąĚýLoi sur le protecteur national de l’élève protège contre toute reprĂ©sailles ou menaces de reprĂ©sailles les personnes qui portent plainte ou qui font un signalement, collaborent au traitement d’une plainte ou d’un signalement ou accompagnent une personne qui formule une plainte ou un signalement.

Il est également interdit de menacer une personne de mesures de représailles pour qu’elle s’abstienne de porter plainte ou de faire un signalement.

Il est également interdit de menacer de représailles le personnel d’un établissement d’enseignement effectuant un signalement ou collaborant à l’examen d’une plainte ou d’un signalement.